Un ami me faisait remarquer récemment que l’affichage du drapeau français sur un réseau social pourrait « m’attirer des ennuis », par son association immédiate à l’extrême droite, me rendant ainsi infréquentable aux yeux de certains. Remarque intéressante, qui appelle une réflexion sur le jugement qui peut être fait des symboles d’appartenance à une nation ou des idéaux. L’accaparation du drapeau tricolore et d’autres symboles « patriotiques » par l’extrême droite est certes une réalité, mais devrait-on pour autant s’en satisfaire et, plus encore, s’y soumettre en baissant les yeux, abandonnant dans une posture d’auto-censure toute expression de son attachement à son pays ? Parce que « on ne sait jamais, on pourrait croire que… ». Le plus intéressant à observer dans le qualificatif « extrême droite », accolé par défaut à une expression de patriotisme comme l’affichage d’un drapeau, concerne, à mon sens, bien plus celui qui prononce le jugement que celui qui en est la cible. Dé
Selon un récent article de 20Minuten , un concert de musique Reggae se tenant dans un bistrot de Berne le 18 juillet 2022 a été stoppé suite à la plainte de quelques clients ayant exprimé un malaise à la vue des dreadlocks arborées par plusieurs musiciens (blancs) du groupe. Après concertation, les organisateurs ont donc décidé d'arrêter le concert, et ont présenté quelques jours plus tard leurs excuses aux membres du public, victimes de ce qui constitue visiblement pour ces derniers un traumatisme au delà du supportable. Le motif ? "Appropriation Culturelle" par des blancs des dreadlocks, coupe de cheveux appartenant à la culture Reggae-Jamaïcaine. Un membre du groupe a également jugé nécessaire de se justifier en précisant "Nous ne sommes pas racistes". Nous voilà rassurés ! Hormis ces esprits chagrins incapables de garder leurs névroses personnelles pour le divan de leur psy, on peut raisonnablement supposer que personne n'imagine que ce groupe, ou quicon