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Affichage des articles du juin, 2021

On ne blanchit pas que l'argent sale...

Alors que la corruption identitaire des esprits progresse inexorablement, beaucoup de questions restent à explorer sur les manifestations et le modus operandi des missionnaires de l’idéologie woke . Au menu aujourd’hui, non pas des paupiettes de veau (ça renforce la blanchité gastronomique des convives, voyons…), mais «  blanchiment des idées  », ou «  idea laundering  » en anglais, un concept proposé par Bret Weinstein, le professeur de biologie victime du progressisme woke à l’université d’Evergreen en 2016. Les questions qui nous occupent, et qui ont probablement traversé l’esprit de beaucoup de citoyens effarés par les propos de « chercheurs-trouveurs » identitaires pourraient-être les suivantes : Comment peut-on appeler cela de la « recherche » ? Comment peuvent-ils affirmer que ce qu’ils avancent est bien le produit d’études académiques « sérieuses », en citant le fait que « des études ont démontré que… » pour appuyer la validité de leurs thèses ? Les « études » citées so

Bon appétit les racistes !

  Quelle ne fut pas ma totale absence de surprise de découvrir qu’un « chercheur » - une « chercheuse », pardon, mon atavisme patriarcal sexiste dominateur blanc fait des siennes - venait de faire pousser un énième rhizome de l’idéologie woke lors d’un colloque organisé par Science-Po Paris. A partir de son article intitulé " La blanchité de la cuisine française. Droit, Race, et Culture alimentaire en France " , elle explique sur le ton de l'évidence la plus absolue que la gastronomie française serait une forme de «  blanchité alimentaire  », servant à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante  », façonnée par les «  normes imposées par les classes moyennes supérieures blanches » que sont les AOP ou le Patrimoine de l'Humanité, exclusifs (au sens d'exclusion) et racistes par essence. Il est vrai que la garbure des Pyrénées ou la poule-au-pot Gasconne furent inventées par des nantis Germanopratins... mais passons. En bonne prédicatrice du mouv

La guerre, c'est la paix, l'ignorance, c'est la force.

Tombé sur une énième vidéo d’interaction entre la police et un citoyen noir américain, j'en suis encore abasourdi. Non pas, comme on pourrait le présupposer, par la violence de la situation, mais, cette fois, par la sérénité froide de la haine et du mépris qui se donne à voir et à entendre. Un policier arrête une conductrice noire pour usage du téléphone au volant, et dès les premières secondes alors que le policier s'approche, l a conductrice lui demande si elle peut savoir pour quelle raison elle est " harcelée aujourd'hui " car elle ne dépassait pas la limite de vitesse. Le policier lui confirme qu'elle n'est pas arrêtée pour vitesse excessive mais pour usage du téléphone, après quoi elle l'interpelle par le mot " meurtrier ", " vous êtes un meurtrier " puis l'accuse à plusieurs reprises de la harceler et de la menacer de mort elle et son fils. Ce qu'il ne fait visiblement pas - mais qu'importe le réel - et se conten

Généalogie du féodalisme progressiste

Privilège blanc, Fragilité blanche, Regard blanc, Blanchité, Politique Identitaire, Intersectionnalité, Décolonialisme, Appropriation Culturelle, Cancel Culture, Call Out Culture, Trigger Warning, Safe Space, Equity, Diversity, Racisme systémique, Ecriture inclusive, Féminisme radical, Théorie Critique (de la Race) Ceci est une sélection non-exhaustive de concepts et pratiques qui forment le corpus d'une idéologie et de ses manifestations, d'origine américaine, qu'on voit apparaitre depuis quelques années en France. Cette idéologie généralement appelée “Woke” – mais qu’on pourrait nommer de diverses façons, comme « néo-progressisme radical » -   a pris racine vers la fin des années 1990 sur les campus universitaires américains, mais elle découle directement de la Philosophie Critique de l'Ecole de Francfort des années 1920, assaisonnée de Constructivisme Social, le tout passé à la moulinette du Post Modernisme français des années 1960-70, sous le nom de « French T